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Entrelacs

La fin de l’Alzheimer

Après des années de recherche, le Dr Dale Bredesen et son équipe de l’université de Californie ont mis au point un programme global qui permet à de nombreux malades souffrant d’Alzheimer et de déficit cognitif de retrouver leur capacité à se souvenir, à penser, à mener de nouveau une vie normale.

En ciblant un à un les multiples facteurs responsables de la maladie, en intervenant sur l’alimentation, le statut hormonal, l’inflammation, les toxiques, l’activité physique… ReCODE donne des résultats impressionnants:

Sur les 10 premiers patients du Dr Bredesen ayant suivi quelques mois le protocole ReCODE, 9 ont connu des améliorations significatives, souvent spectaculaires. L’étude est parue en 2016 dans Aging. Depuis, ReCODE a bénéficié à des centaines de patients : plus de la moitié n’ont plus aucun symptôme.
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L’Alzheimer et le déni de la mort

Article trouvé dans la revue « NÉOSANTÉ » du 21.3.2018 proposant un point de vue intéressant sur la maladie d’Alzheimer.

Il y a trois mois, lors de notre traditionnelle journée Portes Ouvertes, j’ai été abordé par une gentille dame,  dans la septantaine,  qui voulait me demander conseil à propos de son mari affligé de plusieurs maladies. Si je me souviens bien, cet homme souffrait à la fois d’arthrose, de diabète, d’hypercholestérolémie et d’un probable début d’Alzheimer car, me dit son épouse, il « commençait à perdre la tête ».  Malgré qu’il soit suivi par « des sommités médicales dans des hôpitaux réputés », ses traitements étaient inopérants et son état s’aggravait de jour en jour. Après ma mise au point habituelle (je ne suis pas médecin et  je ne donne pas de conseil d’ordre médical), j’ai simplement fait deux suggestions hygiénistes, celle de privilégier une alimentation de type paléo/cétogène et celle de pratiquer une activité physique soutenue. J’insistai particulièrement sur ce deuxième  point car les maux du mari étaient  de ceux qui s’accentuent par la sédentarité et qui s’améliorent souvent par le mouvement.  Comme la visiteuse restait silencieuse, je lui demandai à quel genre d’exercices s’adonnait son époux et elle me répondit tout bas qu’ « il marchait quotidiennement dans l’appartement ». Interloqué, je m’enquis alors de son âge : « 93 ans, me dit-elle, il a presque  20  ans de plus que moi ». Là, c’est moi qui me suis tu, car je préfère me taire que de blesser autrui par des réflexions maladroites. C’est intérieurement que j’ai pensé : mais pourquoi diable cet homme si âgé n’accepte-t-il pas son âge et les inévitables outrages de la vieillesse ? Pourquoi, alors qu’il a déjà allègrement dépassé l’espérance de vie masculine en Belgique, ne se prépare-il pas sereinement pour le dernier voyage  au lieu de « courir » les cabinets médicaux et les cliniques ? Serait-ce la peur de mourir ? Et celle-ci serait-elle liée à la démence sénile ?
Pour moi, cette dernière question n’est plus une interrogation : je suis persuadé que la maladie d’Alzheimer trouve sa cause dans la peur du trépas et  l’inacceptation de l’inéluctable. Lire la suite »L’Alzheimer et le déni de la mort