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Ce soir je suis triste… j’ai perdu mon papa

Question du 2 mars 2018

Ce soir je suis triste…. j’ai perdu mon papa de la maladie d’Alzheimer il y as 3 mois
Il est parti beaucoup trop vite ! Au bout de 1ans et demi. Il étais bien. Puis moins bien et en 3 semaines je les retrouver dans une chaise roulante attachée puis ne pouvais  ce nourrir seul…
Puis un jour nous avons eux un coup de tel pour nous annoncer que notre papa était alité depuis 3 jours .
Je suis venu le voir dès le lendemain ! Car je suis à 300KLM de lui.
Il souffrait…allonger dans un lit sur le coter et plier en 2!!! Les infirmières ont  expliquer qu’il venais de lui mettre de la morphine car il avait mal…fallais attendre que sa face effet!!! Je pleurer de le voir souffrir il  murmuré des chose que j’ai pas comprise et la prise la main. ..je suis parti et le lendemain nous avons eux un coup de tel pour annoncer qu’il étais plus la….comment est il parti? Nous l’avons laisser mourir…il ne nous reconnaisait plus . Il est parti sans me connaître…sans me parler …je ne comprend pas aider moi svp
Merci

Réponse de Lydia :
Oh, combien votre douleur est compréhensible car vous avez beaucoup aimé ce papa ! Il me semble avoir compris que vous ne vous attendiez pas vraiment à sa mort. Il est vrai qu’il y a souvent un manque de communication entre les soignants et les proches. Vous auriez eu besoin de recevoir une information sur ce qui se jouait et qu’on vous prépare à sa fin proche. Car nous avons tous besoin de pouvoir nous préparer intérieurement afin d’accompagner celui u celle qu’on aime jusqu’au bout. Ce qui est évident pour les soignants (parce qu’on donne la morphine en fin de vie contre les douleurs), n’a pas été un message clair pour vous.

Il semble d’après votre récit que votre papa essayait encore de vous dire quelque chose mais que vous ne compreniez pas. En toute fin de vie, les mourants n’ont souvent plus la force d’articuler. Cela m’a aussi souvent frustrée. Mais vous êtes venue toute de suite de très loin, vous étiez là, vous avez pris sa main, vous avez établi un contact avec lui. Je suis sûre qu’il a senti votre amour et que votre présence a été bénéfique pour lui. Votre présence lui a peut-être même permis de lâcher prise et de mourir paisiblement peu après.
Je ne sens pas juste de croire que vous l’avez laissé mourir car il faut savoir que les mourants peuvent choisir l’instant de leur mort. Cela correspondait peut-être au caractère de votre père de mourir seul. Parfois aussi de sentir la souffrance de la famille leur est trop pénible, donc ils préfèrent partir en leur absence. L’heure de la mort appartient au mourant et non pas aux proches.
Si vous aviez encore des choses à lui dire, prenez un papier à lettre et écrivez à votre papa. Déconnectez le téléphone et préparez des mouchoirs. Dites dans cette lettre tout ce que vous avez sur le cœur, votre tristesse, votre incompréhension, mais aussi votre gratitude pour ce qu’il vous a apporté. Finalement c’est cela le plus important.
Avec cette lettre vous faites ce que vous sentez juste. Certaines personnes qui ont utilisé ce rituel, enfouissent la lettre dans la terre de la tombe, ou la mettent dans le trou dans lequel ils vont planter un petit arbre en honneur du défunt, ou ils la brûlent, la confient à une rivière etc. Que votre peine soit adoucie par l’amour que vous portez à votre père !

Suite du 7 mars 2018
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse et tres vite!!! cela ma toucher. Je ne trouve pas de mot …. pour vous remercier! mais après avoir bien réfléchie…..je croit que, ce que j’attendais de mon papa c’est qu’il vienne me faire un signe, qu’il vienne s’approcher de moi , que je sente sa présence, beaucoup de personnes raconte des objets de déplacer ou autre et je croit que c’est cela que j’attends de lui. Quelque chose d’impossible.
Quand je serait prête je lui écrirait une lettre comme vous me conseiller et j’irais la mettre dans un endroit bien a nous.

Réponse de Lydia
Je comprends tout à fait votre attente. D’ailleurs, vous n’êtes pas la seule et surtout bien 40% des endeuillés témoignent de ce réel phénomène. Pas nécessairement des objets déplacés, mais du ressenti, entendu, vu… aussi dans les rêves. Si cela vous intéresse, lisez l’enquête récente d’Evelyn Elsaesser « Quand les défunts viennent à nous ». Soyez patiente et attentive et continuez à lui parler si cela vous fait du bien.