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Journées arc-en-ciel du cancer du sein

 

 

 

 

Par Julien Drouin MD

Le mois d’Octobre vient de débuter, et avec lui, comme chaque année, sa très médiatique campagne de dépistage du cancer du sein : octobre rose.

C’est Zeneca Group plc fabricant de médicaments contre le cancer du sein à succès, qui a fondé le mois national de sensibilisation au cancer du sein en 1985 afin de promouvoir l’adoption généralisée de la mammographie par rayons X et la vente de leurs produits.

AstraZeneca était en fait un sous-produit de l’un des plus grands producteurs mondiaux de produits chimiques (et cancérigènes), Imperial Chemical Industries (ICI). Avant d’être acquise par AkzoNobel en 2008, ICI produisait chaque année des millions de livres d’agents cancérigènes mammaires connus, comme le chlorure de vinyle.

Le Tamoxifène, le médicament contre le cancer le plus vendu d’AstraZeneca, est en fait classé par l’Organisation mondiale de la Santé comme cancérogène.

Le Dr Bernard Duperray à l’occasion de la sortie de son livre « Dépistage du cancer du sein : la grande illusion ». (Éd. Thierry Souccar). Ce médecin-radiologue a consacré ses 41 ans de carrière au diagnostic des tumeurs mammaires et fut l’un des premiers,  au début des années 70, à employer la mammographie pour mieux les détecter. À cette époque, il était enthousiasmé par cette nouvelle technique radiologique et il ne doutait pas que ce grand progrès allait révolutionner la prise en charge de la maladie. Mais après  avoir activement contribué aux campagnes de dépistage,  examiné plus de 200.000 clichés et diagnostiqué des milliers de cancers du sein,  il en est complètement revenu et ne croit plus du tout à l’avantage de leur repérage précoce systématique. Dans son ouvrage, il constate que le dépistage généralisé n’a pas atteint son objectif puisqu’il n’a pas permis de faire baisser la mortalité. Même si quelques femmes ont pu en tirer bénéfice individuellement, il n’a pas eu de résultats positifs à l’échelle de la population et il a même engendré des effets néfastes en  conduisant à médicaliser et à « sur-traiter » des millions de patientes dont la mini-tumeur n’aurait jamais évolué.  
« Contrairement à ce que le public a été amené à croire, le dépistage de masse organisé est non seulement inutile mais délétère » écrit celui qui enseigne encore à la faculté de médecine Paris-Descartes. 

« Non le dépistage du cancer de sein ne sauve pas des vies, contrairement à ce que ses promoteurs affirment ! Au contraire, le dépistage de masse entraine, encore et toujours, un phénomène de surdiagnostic et une médicalisation inutile de milliers de femmes. Pourquoi tant d’aveuglement ? Parce que l’échec du dépistage du cancer du sein balaye tous les dogmes autour de cette maladie : tout cancer du sein dépisté n’est pas forcément évolutif, et de nombreux cancers restent silencieux. Il est grand temps pour les autorités sanitaires de revoir leurs prescriptions et de cesser de stresser les femmes avec la propagande d’Octobre Rose, » peut on lire en préambule de l’article.

Un dépistage efficace passera obligatoirement par les émotions. Dépister et libérer les colère, peur, culpabilité réprimées. Guérir les traumatismes, chocs émotionnels.

Aussi je viens de créer la campagne de sensibilisation et de prévention émotionnelle des « blessures » du sein : les « JOURNEES ARC EN CIEL ».

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