Question du 17 juillet 2016
Je vais avoir 78 ans et jouis d’une parfaite santé, tant physique qu’intellectuelle, je vois de nombreux amis, sors très souvent et tout va bien jusque là.
Bien, maintenant, pour le cas où je serais victime d’un accident cérébral, cardiaque ou de toute autre affection invalidante ou douloureuse, où, de quelle façon et à qui dois-je m’adresser pour que ma vie ne soit pas prolongée et au contraire écourtée suivant le testament de fin de vie que j’aurai rédigé.
Réponse de Lydia
Ce que vous appelez « un testament de fin de vie » correspond-il à des directives anticipées (D.A.)? Si tel est le cas, comme vous pouvez voir sur tous les formulaires de D.A. des organismes à consulter sur https://entrelacs.ch/category/themes/directives-anticipees/, il existe une rubrique appelé « personne de confiance » ou « représentant thérapeutique », c’est-à-dire une personne (ou 2) qui répondra pour vous, si vous n’êtes plus en mesure de vous prononcer. Il faudrait déposer vos directives anticipées aussi chez elle et peut-être aussi chez votre médecin traitant. Cette personne désignée sera votre délégué pour répondre à votre place selon les désirs que vous avez exprimés dans les D. A. et en fonction de ce qu’elle sait de vous. Il faudrait en plus informer vos proches, où vous avez déposé vos D.A. chez vous. D’ailleurs il est utile de les revoir tous les 2 – 3 ans pour vérifier leur validité. Il y a certains organismes (par ex. Dialog Ethik et Fondation Suisse de Cardiologie) qui proposent une hotline ou vous pouvez enregistrer vos directives contre rétribution et qui sont donc disponibles et consultables 24h sur 24h.
Je vous signale aussi qu’Entrelacs va organiser un séminaire le 17/18 septembre 2016 consacré à la rédaction des directives anticipées et aux thèmes de la fin de vie et de la mort (https://entrelacs.ch/seminaires/).