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Accompagner le projet d’une personne en fin de vie

Question du 9 Novembre 2016

Je me permets de vous écrire car j’ai besoin d’aide s’il vous plait.
Après avoir été bénévole 5 ans en soins palliatifs à domicile ( albatros) puis 15 ans éducateur spécialisé puis aujourd’hui Master 2 certifié coach jr tente de créer mon entreprise:
Accompagner le projet d’une personne en fin de vie; aider les aidants; aider la famille. Pour cela je souhaite être rémunéré et malgré mon professionnalisme dans l’accompagnement à la personne et soutenu par des médecins je n’arrive pas à éveiller de l’intérêt pour ce projet novateur.
J’aimerai avoir votre avis, vos conseils et votre soutien car je crois absolument à mon projet. c’est mon projet de vie à moi. J’essaie de me présenter à des mutuelles pour qu’elles m’emploie en tant que prestataires, auprès d’entreprise d’aide à domicile. Je saurais intégrer une équipe pluridisciplinaire et pallier à ce besoin que peut éprouver une personne en fin de vie celui simplement d’être écouté…
Pouvez vous m’aider ?

Réponse de Lydia

Si je comprends bien, vous êtes avec votre projet en France. Entrelacs est à Genève, donc les conditions sont probablement un peu différentes en Suisse que chez vous, notamment en ce qui concerne de devenir prestataire auprès des Mutuelles. Mais il me semble de toute façon que ce qui pose problème est le fait que vous voulez être rémunéré. Vous avez été bénévole et avez vu que les seules personnes rémunérées sont les médecins et soignants, les kinés, ergos, psychologues…, bref toutes des professions médicales ou paramédicales. Le coaching, aussi louable que soit cette spécialité, n’est pas encore reconnue.
Le problème avec la fin de vie est que d’une part beaucoup de personnes interviennent auprès du malade ce qui freine d’en prendre encore d’autres, et d’autre part comme les frais sont élevés, sans remboursement de Sécu votre projet me paraît difficilement réalisable, sauf chez des gens aisés.
Notre association n’intervient que bénévolement auprès des malades et mourants et par le parrainage des proches aidants. Nous avions même créé à Genève une association de Psychologues en Soins palliatifs, mais le peu de réponse nous a contraint de la fermer. En tant que psychologue indépendante, spécialisée dans l’accompagnement des cancéreux, j’ai des malades en consultation et peux intervenir de façon rémunérée, ce qui n’est pas le cas en France pour les psychologues en libéral.
Votre projet est audacieux, et je vous souhaite tout le meilleur, mais je ne vois pas en quoi moi ou Entrelacs puisse faire plus pour vous.