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Tant d’épreuves dans un temps si court déstabilisent le cours de la vie

En 2006 mon mari mourrait d’une méningite carcinomateuse métastases dans le liquide rachidien. Lorsque j’ai reçu le diagnostique je me suis retrouvée en état de sentiments congelés, sa maladie a duré 10 jours. J’ai l’image d’un feu qui s’embrase et puis plus rien, avec ce cœur congelé j’ai été 3 mois plus tard opérée d’un sein et en 2010 on m’a ouvert la poitrine pour me faire un pontage coronarien aujourd’hui après ces évènements je ne réalise même pas la chance d’être encore en vie. Votre livre peut-être me donnera-t-il la faim de vivre le temps qu’il m’est donné. Tant d’épreuves dans un temps si court déstabilisent le cours de la vie. Durant cette période j’ai aussi accompagné une personne seule en Ems, avec la maladie des cris *la vache folle* et mon oncle d’un cancer de la peau. Je me demande parfois où j’ai pris les forces pour accomplir encore ces gestes qui rassurent, donc 3 fins de vie. Merci de me dédicacer votre livre ce geste me touche très fort.

Réponse de Lydia:

En accompagnant ces 3 personnes en fin de vie, ne trouviez-vous pas les forces au-delà de vous-même « pour accomplir ces gestes qui rassurent » ? Mais je constate que vous manquiez particulièrement d’accompagnement pour vous-même! Votre image de sentiments gelés/cœur congelé est très forte et la réponse du corps avec un cancer sur la poitrine et l’opération du cœur devient d’autant plus parlante. Il est l’heure de réchauffer votre cœur en permettant aux sentiments figés de s’écouler. De toute évidence, vous êtes encore en vie parce que vous avez encore quelque chose à y vivre! Puis-je et mon livre y contribuer!