Bonsoir, je me permets de vous questionner sur ce sujet car en effet je suis à l’orée de ma dernière tranche de vie professionnelle… j’ai 56 ans, un problème d’épaules qui fait que même si cela me tenterait , je ne peux entreprendre une formation croix-rouge par exemple, cela demande trop de force et cela ne m’est pas permis. par contre, pour une formation d’accompagnement, de soins palliatifs, d’aide sur la dernière grande ligne de vie avant la renaissance, je ne comprends pas que toutes les formations s’adressent au personnel soignant? je me suis occupée durant 19 ANS de maman, gravement diminuée et amputée puis aveugle suite à un diabète, j’ai accompagné mon papa mon beau papa ma belle soeur et une amie sur leurs derniers jours ici bas et je n’ai aucun souci de ce côté ci de la vie ni de l’autre d’ailleurs. alors pourquoi fermer ces formations à des personnes qui ne sont pas toujours si impliquées envers les résidents de homes etc. mais qui sont là pour gagner leur vie.
Réponse de Lydia:
Vous avez en effet un long parcours d’accompagnement en fin de vie, grâce à votre vie privée. Toutes les formations d’accompagnement en fin de vie ne sont pas réservées au personnel soignant. Certaines, comme celle de Caritas, des Hôpitaux Universitaires de Genève, d’Entrelacs etc., sont ouvertes à toute personne souhaitant accompagner. Par contre, elles ne donnent accès qu’à des accompagnements bénévoles. La profession payante d’accompagnant n’existe pas (encore). Il faut être soit soignant, et alors la formation à l’accompagnement donne un plus, améliorant les soins, soit vous êtes bénévole mais alors pas rétribué. Donc vu votre condition physique je crois qu’à l’heure actuelle, il ne vous reste que la formation à l’accompagnement bénévole.