« Lorsque a été franchie, puis effacée cette ligne de démarcation entre le malheur et nous, lorsqu’enfin nous avons réalisé cette vérité que nous ne sommes qu’une proie sans cesse guettée par la mort, la vie change de sens… On se sent entrer dans le tragique humain, à côté duquel on a passé tant de fois inconscient, aveugle et sourd. La vie devient pour nous une matière précieuse à ne pas gâcher, et il n’y a guère que ce qui conserve une valeur en face de la mort qui garde un sens à nos yeux. On s’aperçoit, non sans surprise, qu’au lieu de restreindre la vie, ce sentiment l’amplifie à l’infini. »
Lydia répond:
Merci, Marc, pour ce partage que je sens sorti du plus profond de ton être et de ton vécu. Il faut quelqu’un comme toi pour nous faire toucher du doigt combien c’est la dignité de l’homme de faire sens de sa souffrance, afin de rester intérieurement debout, même si au dehors la maladie le plaque dans une chaise roulante. Lisez le témoignage « Marc et son périple »