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C’était pénible de la savoir dans les flammes

Partage du 6 juillet 2016

Je tiens à vous remercier du fond du cœur pour m’avoir aider dans un moment de deuil que j’ai eu dans ma vie… Je travaille au home … à B. dans le Jura et lors d’un de vos cours vous nous avez parlé du deuil. Je venais de perdre ma marraine qui était aussi ma meilleure amie… Elle c’est fait incinérée et cela était très pénible pour moi de la savoir dans les flammes… Puis lors de ce cours vous nous aviez dit que le corps restait et que l’âme s’envole. Que le corps était comme une carcasse de voiture et l’âme de la personne s’en allait… J’ai souvent pensée à votre témoignage qui m’a beaucoup soulagée et de savoir qu’elle n’avait pas subit cela…..

J’ai eu l’occasion de vous écouter plusieurs fois lors de cours et vous avez toujours été d’un grand soutien …. Je regrette que le Jura et Genève soit si éloigné car je viendrais aussi à vos conférences…. Peut être serez vous un jour dans ce coin de notre beau pays. D’ici là je tiens encore à vous dire un grand merci pour vos paroles qui ont apaisé mon deuil… 

Réponse de Lydia

Je suis contente d’apprendre d’avoir pu vous être utile dans votre deuil. Je réalise que beaucoup de personnes sont terrorisés en croyant que l’âme reste coincé dans le corps à la mort. L’idée d’être enterré dans la terre froide et noire ou de devoir passer par le feu, comme c’était votre cas pour votre marraine, fait encore tellement souvent peur. Mon image de la voiture cassée qui va à la démolition, mais dont le conducteur est sorti bien avant, est assez triviale. Elisabeth Kübler-Ross avait une image plus poétique quand elle parlait de la chenille et du cocon duquel s’extrait le papillon. Est-ce que vous avez eu connaissance de mon livre « La fin de vie, une aventure » ? J’ai décrit la fin de vie en parallèle avec la naissance pour le mourant et pour les proches et un chapitre sur le deuil.